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Une enquête menée auprès de 1 250 biologistes médicaux montre que l’accréditation est trop lourde et sans lien avec la qualité des soins

06 novembre 201706 novembre 2017 / Par Laurent Mignon
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Suite à une enquête indépendante sur le ressenti des biologistes médicaux concernant l’accréditation telle qu’elle se pratique dans les laboratoires, une tendance claire et nettes’en détache : l’accréditation telle qu’elle est conçue aujourd’hui est considérée à la fois comme trop lourde pour les biologistes médicaux et sans réel impact sur la qualité des soins pour les patients. « Près de dix ans après le début du processus, le bilan est largement négatif. Alors que la profession aborde la dernière étape de l’accréditation, nous estimons qu’il est urgent de modifier le dispositif afin de le rendre à la fois plus acceptable pour la profession et plus efficient pour les patients.» s’inquiète François Blanchecotte, le Président du Syndicat.

À la suite du rendez-vous du 18 mai 2017 avec le Directeur général du Cofrac, le Syndicat des biologistes s’était engagé à faire une enquête indépendante sur le ressenti des biologistes médicaux concernant l’accréditation telle qu’elle se pratique dans les laboratoires. Cette enquête a été menée fin septembre et début octobre auprès des 1 250 adhérents du syndicat. Voici les éléments clefs qui en ressortent :

 

À propos de la charge de travail du processus d’accréditation

Globalement, près de 72,5 % des biologistes médicaux interrogés estiment que le processus d’accréditation génère une charge de travail très lourde (49 %) ou insupportable (23,5 %).

Dans le détail, ils connaissent plutôt bien le nombre de documents à fournir (66,5 %) pour les visites de suivi et d’extension. Surtout, ils sont 79,5 % à le trouver trop (45,07 %) ou beaucoup trop (34,51 %) important. Tout comme ils sont 84,28 % à juger trop (47,14 %) ou beaucoup trop (37,14 %) important le nombre de documents à renvoyer à chaque fois au Cofrac.

 

À propos des relations avec le Cofrac

Les délais de réponse laissés au laboratoire sont jugés par 73,5 % des répondants trop (51,5 %) ou beaucoup trop (22 %) courts. Tout comme la date de communication de la visite d’évaluation, laquelle est perçue comme tardive par 60 % des biologistes répondants (trop courte pour 50 % et beaucoup trop courte pour 10 %). En revanche, les relations et les échanges avec les évaluateurs qualité du Cofrac sont qualifiés de neutres (36,15 %) ou de constructifs (29,58 %) par près de 67 % des biologistes. Ils sont toutefois 26,29 % à les juger tendus.

 

Les relations avec les évaluateurs techniques ont, elles, une meilleure cote puisque 70 % des biologistes estiment qu’elles sont constructives (37 %) ou neutres (33 %). Seuls 22 % les qualifient de tendues. Enfin, pour 59 % des biologistes, les relations entre leur

laboratoire et le responsable de l’accréditation du Cofrac sont régulières et plutôt satisfaisantes. Elles ne sont tendues que pour à peine 5 %. Elles sont jugées neutres à 55,74 % et constructives à 39,34 %.

 

À propos de l’intérêt de l’accréditation au regard des soins prodigués aux patients

59 % des biologistes sondés estiment que la visite des évaluateurs n’a aucun impact sur la qualité des prestations du laboratoire pour les soins prodigués aux patients. Ils ne sont que 24 % à penser le contraire.

Dans le détail, seuls 24 % des biologistes estiment que les écarts signalés sont pertinents (23 %) ou très pertinents (1 %) par rapport aux soins prodigués aux patients. L’écrasante majorité (76 %) affirme que ces écarts n’apportent rien aux soins. Parmi eux, ils sont même près de 32 % à penser que ces écarts signalés sont contre-productifs pour la qualité de soins.

 

À propos des normes ou des règles imposés aux biologistes des laboratoires

Ces questions permettaient aux répondants de citer librement des normes ou des éléments de l’accréditation qui leur paraissent inacceptables.
Beaucoup d’éléments sont ressortis avec néanmoins des constantes: la lourdeur administrative et le formalisme pour tout, la trop grande fréquence de visites Cofrac, la redondance des process, les formations internes qui doublonnent les habilitations… mais aussi le formalisme qui éloigne le biologiste du patient.

Par ailleurs, de nombreux biologistes demandent des allègements de certaines parties de la norme, en particulier de la partie 4 ou encore de celles qui ont trait aux excès de la métrologie. Beaucoup soulignent l’inadaptation de certaines normes et règles (délais) à des situations de terrain concrètes tandis que les « sur » ou « mauvaises » interprétations des auditeurs Cofrac sont déplorées par de nombreux biologistes.

 

Qui sont les biologistes qui ont répondu au questionnaire du SDB ?

• Ils sont tous adhérents du SDB.
• 84 % des répondants exercent en laboratoires de biologie médicale de ville à sites multiples, 10 % en groupes de SEL et 5 % en laboratoires à site unique.
• 100 % exercent dans le secteur privé.
• 78,6% des biologistes répondants sont responsables du site et 21,4 % responsables de la qualité.
• 80 % connaissent l’étape d’évaluation à laquelle se trouve leur laboratoire.

Télécharger le communiqué d’un simple clic

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Laurent Mignon
A propos de l'auteur

Laurent Mignon

De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.

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