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#BornSocial 2018-2019 : que font les moins de 13 ans sur les réseaux sociaux ?

28 septembre 201801 octobre 2018 / Par Laurent Mignon
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LauMa s’est rendue à la conférence de présentation de la troisième édition du baromètre Born Social, qui présente les usages des réseaux sociaux par les moins de 13 ans.

Rappelons un principe de base : les plateformes sociales leur sont interdites. Mais pour cette génération smartphone native, hors de question d’attendre l’âge légal pour se connecter. Leur présence sur ces réseaux relève de la banalité : y être inscrit prouve l’appartenance à la norme puisque dès la 6ème, ils sont 54,1 % à être membres d’au moins un réseau social. En 3ème, ils sont 90 %.

 

 

Quels réseaux sociaux les moins de 13 ans utilisent-ils ?

 

Si vous pensez à Facebook… Vous n’avez pas moins de 13 ans !

Entre 2016 et 2018, le taux d’inscription à Facebook des 6èmes a en effet été réduit de 50 %.

 

C’est Snapchat qui est le réseau le plus utilisé. C’était déjà le cas l’an passé et en 2018, la plateforme a conforté sa position de leader (85,3 %). Instagram la suit près de 20 points plus loin.

 

La troisième place revient à un réseau quasiment inconnu du grand public adulte… TikTok (ex-Musical.ly) – une plateforme de contenus vidéos –, puis vient Whatsapp. C’est ainsi en 5ème position seulement que se place Facebook, réellement considéré comme un réseau d’adultes.

 

Comme Facebook, Twitter est marqué par un sérieux désintérêt de la part des jeunes (- 12,8 points chez les 5èmes).

 

 

Quels usages des réseaux sociaux par les moins de 13 ans ?

 

Si la télévision reste majoritaire en temps passé, le smartphone est l’outil favori des moins de 13 ans car il leur offre l’autonomie (leurs parents leur accordent davantage de permission de sortie car ils sont toujours joignables), la sociabilisation (ils sont en contact perpétuel avec leurs amis), et le divertissement (tout y est possible, même regarder la télévision, et le visionnage de vidéos y est d’ailleurs une activité phare).

 

La sociabilisation en est un facteur clé : pour 75 % de ces pré-adolescents, les réseaux sociaux sont avant tout un outil de communication puisqu’ils les utilisent pour discuter avec leur famille et leurs amis.  (population interrogée : 6 437 élèves de 5ème).

 

En cinquième, les jeunes sont ainsi inscrits sur près de 4 réseaux sociaux (3 en 2016) et cumulent les contacts ! Pour 53 % d’entre eux, ils ont de 50 à 400 contacts dans leur réseau préféré.

 

À noter que dans la sociabilisation, la mise en scène de soi est essentielle, en particulier sur Instagram. Les taux d’engagement particulièrement élevés chez cette population montrent également une forte propension à l’interaction.

 

 

Le divertissement est également un atout essentiel des plateformes sociales : en tant qu’enfants, ils sont en particulier attirés par les réseaux sociaux pour leurs fonctionnalités de jouets, à l’instar des lenses snapchat (filtres) ou des bitmoji (petit personnage à son image), puis, pour leurs fonctionnalités de jeu social (conversations de groupe, flammes…).

 

 

Les pré-adolescents ont tout de même développé une vision mature de ces plateformes, qu’ils envisagent comme un moyen de communication utile aussi pour les travaux d’école par exemple, et sur lesquelles ils n’hésitent pas à supprimer les contenus qui leurs semblent finalement embarrassants. Ils savent également reconnaître les publications commerciales et ont une bonne connaissance des processus de sponsoring.

 

 

***
6h10 
: c’est le temps passé chaque semaine sur internet par les 7-12 ans. En 2017, cela représente 45 min supplémentaires qu’en 2015.
***

 

 

Et pour l’avenir ?

 

Si les jeunes ne s’imaginent pas sans réseaux sociaux, ils ne prévoient en tout cas pas s’ils seront fidèles à leurs réseaux actuels ou s’ils migreront vers un web social plus adulte. Peuvent aussi bien s’envisager un transfert vers les réseaux adultes actuels, ou des cycles de vie des plateformes, avec un temps d’usage équivalent à celui d’une génération.

 

 

Et en attendant, même si 2018 a marqué une certaine prise de conscience (RGPD, Cambridge Analytica, études sur l’impact des écrans sur les enfants), les réseaux sociaux que nous connaissons ont de beaux jours devant eux, notamment grâce aux initiatives spéciales telles que messenger kids.

 

 

 

 

Vocabulaire à l’usage des adultes dépassés

 

Finsta : Fake Insta. Là où les jeunes se montrent sous leur plus vilain jour, rebelles (fumant, buvant) ou, au moins, tels qu’ils sont.

Fichas : verlant d’affiche. Mot utilisé pour désigner la photographie ratée d’un de ses amis que l’on vient de poster sur les réseaux pour « afficher » (faire honte) ledit ami.

TikTok : application de contenus vidéos où sont disponibles des filtres, des masques 3D… 500M d’utilisateurs dans le monde, spécialement en Asie. C’est la première plateforme social media chinoise à avoir significativement pénétré le marché occidental. 2,5 M d’utilisateurs en France, avec une audience en croissance et principalement féminine.

 

***

Méthodologie : le baromètre a été réalisé par l’agence Heaven.

Exploitation de données quantitatives obtenues via Génération Numérique (16 578 élèves de 6èmeet 5ème) ; interviews vidéos et illustration par contenus publics.

 

Pour en savoir plus sur le baromètre : https://fr.slideshare.net/heavenAgency

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Laurent Mignon
A propos de l'auteur

Laurent Mignon

De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.

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